FÊTE de NOËL : À TABLE !

Noël, c'est l'occasion de se réunir en famille autour d'un repas spécial. 

Des huîtres, du foie gras, mais aussi une volaille accompagnée de marrons et la fameuse bûche sont souvent au menu du repas de Noël

Nous vous proposons de découvrir ces mets traditionnels, leur origine, leur histoire, mais aussi les façons de les déguster.

Pour commencer, en entrée, on mange souvent des huîtres

La France est l’un des plus gros consommateur d’huîtres au monde. Plus de 100 000 tonnes arrivent chaque année sur les tables françaises, dont une grande quantité durant les fêtes de fin d'année. 

On dit que les mois contenant la lettre « r »( on dit "les mois en R") sont les mois où on peut manger des huîtres car elles sont plus claires. En effet, durant la période de reproduction, en été, les huîtres sont plus laiteuses et il y a moins d'amateurs. Mais, cette habitude de les déguster en hiver vient probablement aussi d'un problème de conservation. En effet, lorsque les camions frigorifiques n’existaient pas, il n'était pas conseillé de les faire voyager dans la chaleur de l'été. On les transportait donc à un moment où il y avait moins de risques qu’elles s’abîment : en hiver.

Alors, pour résumer, pouvez-vous citer les mois durant lesquels les Français préfèrent manger des huîtres : 

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Bon, il ne nous reste plus qu'à les ouvrir ces huîtres ! Opération délicate et parfois dangereuse comme le mentionne cette vidéo faites par Karambolage (une émission d'ARTE que nous aimons beaucoup.)

Le couteau à huîtres, Karambolage


Et qu'est-ce qu'on boit avec des huîtres ? 



Après ce délice de la mer, on revient sur terre, avec du foie gras. 
Les Français n’imaginent pas la période de fin d’année sans foie g
ras : les 3/4 le jugent incontournable de leurs repas de fêtes, loin devant le saumon fumé ou la bûche. Largement associé au plaisir, par 82% des Français, le Foie Gras est également considéré comme un mets de tradition par 74% d’entre eux.


88% considèrent que le Foie Gras « participe au rayonnement de l’art de vivre et de la culture gastronomique française dans le monde ». En effet, même s'il est interdit dans plusieurs pays au nom de la protection animale et pour dénoncer ses conditions de production, le Foie Gras est un véritable ambassadeur du savoir-faire culinaire à la française à travers le monde, qui bénéficie de la reconnaissance officielle « patrimoine culturel et gastronomique protégé en France » depuis 2006.

En France, les régions les plus symboliques en matière de foie gras sont l’Alsace et le Sud-Ouest. Et si le foie gras se retrouve sur nos tables au moment des fêtes de fin d’année, c'est aussi parce qu'il est plus onéreux que ce que l’on mange habituellement. Un produit luxueux et donc réservé à des moments festifs. Enfin, le foie gras est servi à Noël tout simplement parce qu’il s’agit de la saison de production. 


Et qu'est-ce qu'on boit avec du foie gras ? 


Allez, c'est l'heure du plat de résistance ! 

Une volaille constitue souvent le plat principal du repas de Noël : une dinde, une pintade, un chapon, une poularde, un canard ou tout simplement un poulet se partage facilement. 
Souvent farcie et accompagnée de marrons elle régale toute la famille. 

La volaille à la mode, c'est le chapon. Mais, c'est quoi un chapon ? C'est encore Karambolage qui nous l'explique dans cette vidéo.


Ensuite, il n'y a plus qu'à choisir un accord selon ses préférences... 




Ce plat principal sera suivi d’un plateau de fromages pour près d’un tiers des Français (32,1%).

Et pour le dessert ?  Une bûche, bien sûr ! 

La bûche de Noël, un biscuit roulé fourré de crème au beurre ou de crème pâtissière  et décoré d'objets symbolisant Noël est un grand classique du repas de Noël. C'est une tradition relativement récente, mais les origines de la bûche à Noël sont beaucoup plus anciennes. Elles remonteraient au Moyen Âge et n'ont pas de relation avec la cuisine. En effet, autrefois, dans de nombreux pays d’Europe, on laissait traditionnellement brûler dans la cheminée, une bûche de bois issue en général d’un arbre fruitier. Cette dernière devait flamber jusqu’au petit matin voire jusqu’à l’épiphanie dans certaines régions. Ses cendres servaient de protection à toute la famille jusqu’à l’année suivante. 



Mais, en Provence, une autre tradition persiste : les treize desserts de Noël.

https://www.sophienavas.fr/illustration/illustration-culinaire/

La présence des treize desserts de Noël en fin de repas de réveillon après la messe de minuit est une tradition provençale dont la première apparition dans les textes remonterait à 1683. 

On y retrouve notamment des fruits secs (noix, amandes, figues et raisins secs) que l’on appelle les mendiants et qui symbolisent différents ordres religieux : les Augustins, les Carmélites, les Franciscains et les Dominicains. Le nougat, la pompe à huile, mais aussi des dattes ou autres fruits d’Orient qui rappellent les rois Mages sont également des incontournables. 

Bref, dans toute la France, le 24 et le 25 décembre, on ripaille ! 

Et vous ? Et dans votre pays, y a-t-il des plats spécifiques pour ces jours de fêtes ? N'hésitez pas à partager votre expérience dans les commentaires. 

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